Voici un billet d'humeur (mauvaise) de mon belot Jhacot qui produit beaucoup (presque quotidiennement en ce moment). Des textes toujours très pertinents et très documentés... Il n'a pas de blog, Si vous êtes intéressés il faut lui envoyer votre adresse courriel, Passez par mon intermédiaire... Bonne lecture !
Si vous avez encore du temps, retrouvez mon poème "Dau pllastic den nos organimes" où je fais également parler mon belot Jhacot.
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Chaque jour apporte sa surprise. Lundi, l’info-choc était : « il y a trop de plastique dans la nature » ! Quelle découverte ! Voilà bien 40/50 ans que l’alerte a été lancée et pourtant, on ne s’est pas arrêté, au contraire. Macron, notre monarque (qui n’était pas né lors de la première sonnette d’alarme agitée sur la question) , nouveau modèle de la lutte pour l’environnement, saute sur l’occasion et appelle à « mettre fin à un modèle insoutenable ». Le problème ne serait pas si grave, j’en serais mort de rire. On peut dire que c’est un « écorigolo » , lui.
Voilà encore une preuve que le ridicule ne tue pas !
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Lettre à un écorigolo
Sauver la planète de l'invasion de plastique. C'est votre dernière géniale idée, Monsieur l'écorigolo. Comme dit un mien ami : « Vous n'avez pas le "fiél melé » ! Vous vous prenez pour Superman ? Vous devriez vous coiffer d'un béret basque et vous promener une baguette de pain sous le bras comme le Superdupont de Gotlib. Ça ferait plus français !
Que peut-on attendre de votre pouvoir ? Vous avez été élu certes, mais sans le peuple, par et pour des cadres supérieurs et des retraités friqués (et avec les adversaire de votre concurrente du FN, vous avez tendance à l'oublier). Monarque quasi absolu, vous êtes là, rigide, vertical, sous les ors de votre palais. Vous gouvernez par 49-3 ou sur les conseils de cabinets de consultants étrangers payés très cher, sans la majorité d'une Assemblée d'amateurs qui donne en permanence l'aspect d'une cour de récréation de gamins mal élevés en qui personne n'a plus confiance et qui, pour la plupart, ne sont représentatifs que d'eux- mêmes. Qu'est-ce qu'on peut attendre de votre pouvoir, parfaitement illégitime, vous qui mentez sans vergogne et méprisez la rue, les travailleurs, les profs, les soignants, les chômeurs... et donnez des droits exorbitants à votre police ? Êtes-vous conscients de l'incompétence de vos ministres dont certains posent pour des magazines quasi d'extrême- droite (vous même avez accordé un intervioue à Valeurs actuelles mais jamais au Monde ou à Libération) ou qui sont mis en examen pour des délits graves ? Êtes-vous seulement conscient des dégâts que vous commettez avec leur aide ? Évidemment pas ! En Marche (E M comme Emmanuel Macron, quelle modestie !), vous poursuivez votre route, rempli d'autosatisfaction, fier comme un gamin de rencontrer les « grands de ce monde » ? Vous trinquez avec des dictateurs et leur serrez la main, persuadé que vous jouez un rôle important sur l'échiquier mondial. Mais ils se marrent dans votre dos, car, mon pauvre ami, vous n'êtes ni le roi, ni la reine, même par un fou, une tour ou un cavalier, vous n'êtes qu'un misérable pion ! Que vous importent ces « gens d'en bas » qui triment comme des malades pour des prunes, quand ce ne sont pas pour des noyaux, stressés par les cadences qu'on leur impose, par les fins de mois difficiles et que vous allez obliger, car « tel est votre bon plaisir », à prolonger leur vie difficile jusqu'à la fin sans leur laisser entrevoir un avenir meilleur ?
Continuez à vous rouler dans votre luxe, Monsieur Macron, et surtout, continuez à les oublier ces gens sans importance et à leur tenir un discours en usant d'un langage digne de la « Novlangue » de Big Brother dans 1984 de Georges Orwell (paru en 1949).
Ça finira bien par vous retomber sur la g..... ! J.B. Le 30/05/2023