Voici de nouveau un poème proposé au concours de l'"Essor poétique" qui n'a pas daigné m'accorder ne serait-ce qu'un accessit. Ah les ignares!... Il est vrai que ça fait un peu "vieux radoteur" (__ de mon temps hé hé etc.). N'empêche...
La campagne, le rural
J’eus la chance d’avoir pu vivre mon enfance
Dans un des petits coins les plus jolis de France
Bordé par l’océan, parsemé de coteaux
De vals et de hameaux, de bois et de châteaux
Les plaines, les marais, collines et bocages
Offraient à nos regards, variés paysages
Bourrines ou logis, huttes ou bien moulins
Cernés de prés,de champs,où poussaient blés,choux,lins
Les villages, les bourgs, maillaient un territoire
De mémoire, chargé d’un passé, d’une histoire
Peuple d’artisans et de petits paysans
De gens qui s’entraidaient, disparu à présent
Dès lors peut-on encor nous parler de campagne
Pour ce qui fût pour moi un pays de cocagne
Aujourd’hui, c’est bien là, triste réalité
Nous ne parlerons plus d’une ruralité
Les haies ont enduré de massifs arrachages
Sur la côte on a bien massacré des rivages
Partout on a prescrit le vil remembrement
Nos superbes marais meurent d’assèchement
C’est partout l’industrie tuant l’agriculture
Autour des bourgs partout la même architecture.
Bétonnés, entourés d’affreux lotissements
La nature connait moult amaigrissements